Publié dans Société

Automédication - Des calmants dangereux pour le système nerveux 

Publié le lundi, 19 décembre 2022

Vendus comme des petits pains dans les épiceries et les coins de la rue, les médicaments considérés comme tranquillisants ou calmants sont souvent livrés sans ordonnance et à petits prix. Ces comprimés s'avèrent pourtant très dangereux pour le système nerveux. Pire, ils seraient classés dans la même catégorie que les drogues dures. En effet, ces médicaments attaquent directement le système nerveux. Malgré cet effet dangereux, beaucoup de gens ont l'habitude d'avaler ces comprimés en cas de douleurs dentaires et les élèves en sont les premiers consommateurs.

Il s'agit notamment des médicaments très répandus comme le Diclofenac ou l'Ibuprofène en comprimés. « Certes, ils sont efficaces et apportent des effets immédiats en stoppant les douleurs. Mais selon une recherche effectuée, il a été constaté que le fonctionnement du système nerveux est devenu lent après la prise de ces médicaments », selon l'explication de Haja Randriamamonjisoa, de l'Office national de lutte anti-tabac (OFNLAT), lors d'une conférence sur le tabagisme qui s'est tenue la semaine dernière à la gare de Soarano.

Ces comprimés ralentissent ainsi le fonctionnement du système nerveux. Par exemple, dans le cas où un élève a pris l'un de ces médicaments, il aura des difficultés à capter les explications données par les professeurs en classe, ou bien il présente un trou de mémoire.

Source de dépendance

Outre le fonctionnement du système nerveux, ces types de médicament engendrent aussi une dépendance à la consommation. Par conséquent, il est important de consulter un médecin avant d'avaler un quelconque médicament. La sensibilisation sur la prise de ces types de calmants est d'ailleurs intégrée dans la campagne anti-tabagisme.

La lutte contre le tabac représente un grand défi pour l'OFNALAT et le ministère de la Santé publique. Dans le cadre de la Journée mondiale anti-tabac, une campagne contre la consommation de tabac et une lutte contre l'abus de ce produit ont été menées au niveau des établissements scolaires. A Madagascar, jusqu'à 8.300 personnes meurent chaque année à cause du tabagisme et de la consommation de tabac. 300 d'entre elles meurent du tabagisme passif. Dans le monde, le tabac et les cigarettes tuent 8 millions de personnes chaque année et un million d'entre elles sont accidentellement exposées à la fumée secondaire. De nombreuses maladies non transmissibles sont ainsi causées par le tabac et les cigarettes, notamment les troubles respiratoires, le cancer du poumon, les maladies cardiaques et vasculaires, les accidents vasculaires cérébraux, l'hypertension artérielle, le diabète,...

 

Anatra R.

Fil infos

  • Lake Village Ivato - Les appartements désormais mués en… cités universitaires
  • Actu-brèves
  • Présidentielle anticipée - La HCC assouplit le délai constitutionnel de 60 jours
  • Loi de Finances 2026 - Quand le budget trahit le renouveau
  • Actu-brèves
  • Hauts emplois de l’Etat - Pluie d’abrogations au ministère des Finances et celui de l’Education nationale  
  • UE- Madagascar - Vers un dégel des certains financements 
  • Actu-brèves
  • Réunion de l’OMC nationale à la Primature - Sécurité et stabilité au menu
  • Tentative de dissolution de la Fédération - Le football malgache en danger

La Une

Pub droite 1

Editorial

  • Soixante jours !
    Les deux semaines qui ont vu la présentation des membres du nouveau Gouvernement, sous la houlette du Premier ministre, chef du Gouvernement Herintsalama Andriamasy Rajaonarivelo, arrivent bientôt à leur fin. Onze jours se sont écoulés, il reste quarante neuf jours des soixante jours, temps imparti dicté par le président de la Refondation, colonel Michaël Randrianirina, lors de son discours d’installation dudit Gouvernement le 28 octobre 2025 au palais d’Etat d’Iavoloha. En effet, le Chef de l’Etat Randrianirina a donné, d’un ton ferme, soixante jours francs aux nouveaux membres du Gouvernement de faire leurs preuves, de quels bois ils brûlent, selon une certaine expression ! Le Président de la Refondation de la République se démarque du sentier battu en réduisant la « période de grâce » ou « d’essai » à 60 jours au lieu de 100 traditionnellement appliquée. L’origine des « Cent jours » remonte à l’Empire, phase de l’Histoire…

A bout portant

AutoDiff